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Tengu…

Technique supposée de Yoshin ryu, démontrée par des Tengu. Source : Classical fighting arts of Japan, de Serge Mol

Technique supposée de Yoshin ryu, démontrée par des Tengu. Source : Classical fighting arts of Japan, de Serge Mol

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La bibliographie de Shigeta Ohbata a été l’occasion de détailler la naissance de la branche Takamura ha Shindo Yoshin ryu. Il reste néanmoins à explorer une école tirant des principes du Shindo Yoshin ryu : le karaté wado ryu créé par Hironori Ōtsuka, l’occasion aussi de clarifier les liens de ce dernier avec l’école Shindo Yoshin ryu. Ainsi je vous propose la traduction d’un article de Bob Nash (7e Dan wadokai) sur le sujet.

Une courte histoire du Shindo Yoshin ryu et sa connection avec le Wado ryu

par Bob Nash, 7e Dan wadokai. Avec sa permission pour la traduction, texte original : http://smacus.com/one-newsletter/2011/June.html#LETTER.BLOCK39. Juin 2011.

nash

sensei Bob Nash

Point de départ.

Fait établi – Lorsque Otsuka Sensei inscrit le Wadoryu pour la première fois au festival national organisé par le Butokuden à Kyoto (1938) , il a écrit sur ​​le formulaire d’inscription que l’auteur de son style, le premier style japonais de karaté, était Yoshitoki Akiyama.

Il y a beaucoup d’implication dans cette déclaration.

Le Wado a été officiellement enregistré pour la première fois comme un style de karaté en 1938. Otsuka fait une distinction entre le karaté d’Okinawa et son karaté (japonais). Il a écrit que l’origine de son karaté japonais était Yoshitoki Akiyama. Akiyama est le fondateur de la ligne la plus connue de Yoshin ryu Jujitsu. Elle a été fondée en 1632 à Nagasaki, au Japon.

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Biographie de Shigeta Ohbata (1863-1945)

article original : http://shinyokai.com/Essays_ShigetaOhbata.htm

Souvenirs de Takamura Yukiyoshi sur la vie de son grand-père avec compléments d’informations historiques fournies par Mariko Takamura et Shingo Ohgami. Compilé et édité par Sensei David Maynard et Toby Threadgill.

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Shigeta Ohbata est né à Kyoto en 1860 dans une famille de samouraï . Son père était Shibuharu renommé pour ses prouesses avec

Shigeta Ohbata

Shigeta Ohbata

la lance (yari), l’arc (yumi) , et en tant que fabricant de mitsudogu. Il était un étudiant de Hozoin ryu , Takeda ryu et Motsuge ryu. La famille de Shibuharu voyage à Osaka en 1867 pour visiter le directeur du Motsuge ryu mais arrive seulement peu de temps après sa mort. Aussi la famille retourne à Kyoto puis s’installe plus tard à un autre endroit dans la préfecture de Shiga où le jeune Shigeta pourrait se voir offrir une éducation formelle. Shigeta Ohbata a été inscrit dans une école de Miura Yoshin Koryu à Otsu autour de l’ âge de 10 ans pour son entrainement dans le budo.

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Erwin von Baelz (1849-1913) est un jeune médecin allemand, qui soignant un ressortissant japonais en 1875, s’intéresse au pays natal de son patient et se retrouve invité à l’institut de Tokyo créé depuis quelques années. Il part en 1876 pour ce qui devait être une courte période au pays du soleil levant et y deviendra le médecin de la famille de l’empereur, restant 27 ans au Japon pendant une époque charnière. Ce qui en fait un personnage particulier dans le cadre des arts martiaux est qu’il a écrit ses mémoires qui nous relate sa découverte de cette période post-samurai d’un pays s’occidentalisant à grand pas, des écrits qui nous plongent donc dans l’époque qui a vu la fin du jujutsu ancien, l’avènement du judo mais aussi une époque où viva Shigheta Obhata (1863 – 1945, Obhata ha Shindo yoshin ryu). Ainsi Baelz rencontra Kenkichi Sakakibara (chez qui il s’entraina), Totsuka (Yoshin ryu) et Jigoro Kano (judo).

Baelz Erwin

Baelz Erwin

J’ai donc trouvé récemment une édition de 1931 de son livre « Awakening Japan ». L’ouvrage est passionnant tant il nous conte la vie post-médiévale du Japon sous le regard d’un homme critique, pas uniquement surpris des différences, mais aussi effrayé de la course en avant des Japonais vers un oubli de leur passé/culture au profit de leur pendant occidental. Le livre contient aussi une reproduction d’une préface de Baelz pour le Judo où il conte sa découverte du jujutsu et les premiers matchs entre jujutsuka et judoka. Souvent utilisés par le judo pour prouver l’efficacité du judo sur les anciens jujutsu, Erwin Baelz, témoin direct, en a un autre récit.

Awakening Japan, édition de 1931

Awakening Japan, édition de 1931

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Lors du dernier stage en Allemagne nous avons pu admirer quelques photos du tournage du film « Les 7 samouraïs » que possédait Takamura sensei. Ces photos lui furent offertes par Yoshio Sugino, chorégraphe pour les combats de ce film. Yoshio Sugino fut un maître renommé d’arts martiaux, tout d’abord judoka il se tourna ensuite vers le Katori shinto ryu. Il pratiqua aussi l’aikido et possédait une licence de Yoshin ryu. Le texte qui suit est la première partie d’une traduction de l’article « The Last Swordsman: The Yoshio Sugino Story » paru dans le numéro 110 d’Aikidojournal (1996). Il est à noter que Sugino sensei nous a quitté en juin 1998 à l’âge de 94 ans.

Cette première partie se concentre sur les débuts de Yoshio Sugino.

Parmi des photos appartenant à Takamura sensei, des photos du tournage des 7 samouraïs

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« The Last Swordsman: The Yoshio Sugino Story »

par Tsukasa Matsuzaki. Original: http://www.aikidojournal.com/article.php?articleID=3

Avec l’aimable autorisation de Stanley Pranin pour la traduction sur ce site.

Sugino sensei

Yoshio Sugino, épéiste de Tenshin Shoden Katori Shinto-ryu, est respecté dans le monde entier comme l’un des vétérans dans le monde du kobujutsu japonais (arts martiaux classiques). Né en 1904, sa vie a évolué en parallèle du développement du Japon moderne, et pendant ce temps, il a eu la chance de connaître et d’étudier avec de nombreux maîtres légendaires de ce siècle.

Il a également conseillé martialement les films historiques japonais les plus populaires, y compris le film d’Akira Kurosawa « Les Sept Samouraïs », ajoutant dynamisme et réalité à des scènes chorégraphiques mal posées et stylisées. Il est également apparu fréquemment dans les médias en tant que représentant du milieu du kobujutsu japonais. De telle sorte qu’il a beaucoup contribué à  l’introduction des merveilleux aspects des arts martiaux japonais auprès du public. Mais en dépit des énormes services rendus par Sugino au monde du budo, les informations sur lui sont limitées à des interviews fragmentées et des articles de vulgarisation qui ne permettent pas d’établir un portrait réaliste de l’homme lui-même, de ses origines et de son histoire. Dans cette série je reviens sur la vie de Sugino Sensei et les chemins qu’il a pris, tout en présentant en cours de route quelques-unes des réflexions sur le bujutsu qu’il a développées au cours de ses 92 années.

En Novembre 1995 Yoshio Sugino remarqua soudainement une sensation bizarre dans son bras gauche pendant la lecture d’un livre à son domicile de Kawasaki, un sentiment qui lui a fait dire que quelque chose n’allait pas. Le bras avait perdu toute sensation et son coude, son poignet et ses doigts étaient devenus inertes comme une poupée. Comme si la chair n’était plus la sienne, il ne pouvait plus du tout exercer de force dans le bras. Les yeux fixés sur son bras inutile, il a été choqué de voir que sur toute la longueur de celui-ci, à partir de la partie supérieure du bras jusqu’à l’arrière de la main et même la paume, il avait tourné à une nuance de blanc cadavérique. Il ne savait que trop bien que sa condition physique n’était pas des meilleures. L’été précédent, il était tombé à son domicile et s’était cogné la tête, les médecins lui avaient ordonné de renoncer à son cher entraînement de budo. Et maintenant ça! « Peut-être que ce sont les nerfs », pensait-il. « Il doit y avoir quelque chose qui ne va pas avec les nerfs. »

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