Fin d’une semaine chargée avec l’Aikitaikai, la NAMT puis le stage annuel à Lisbonne. En effet, après un weekend à Paris, sensei Threadgill s’envolait pour le Portugal, rapidement rejoint par des élèves de toute l’Europe.
C’est donc sous un soleil rayonnant que mon épouse (et pratiquante) et moi-même, retrouvions notre famille martiale. Le stage se déroulait au dojo de Santarem, où plus de 25 pratiquants répétèrent inlassablement les techniques de niveau shoden et chuden de l’école. La France, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et bien sûr le Portugal étaient présents, noud n’avions rien à envier à la coupe d’Europe de Football.
Cette année une part importante fut consacrée au batto – dégainage depuis une position debout. Le batto est un art qui nécessite une précision milimétrique et un relâchement parfait pour que le sabre se déplace le plus rapidement possible jusqu’à sa cible. Il est souvent employé comme exercice lorsque l’on veut travailler seul mais tend aussi à laisser s’installer des défauts si un professeur ne nous corrige pas régulièrement. L’entrainement fut donc l’occasion pour sensei de corriger ces défauts et nous permettre d’affiner la technique. Les autres sessions auxquelles je pus assister traitèrent du désarmement au sabre et des kata à genoux (idori).
Alors que Paris subissait encore un été froid et pluvieux, l’aprèsmidi à Santarem oscillait entre 30 et 40°C. Mais les fortes chaleurs n’empêchèrent les pratiquants ni de s’entrainer sérieusement ni de profiter de la vie portuguaise. Ce stage cloture pour moi avec brio une première partie d’année bien chargée en événements, juste le temps d’intensifier la pratique pendant l’été avant de retrouver sensei à la rentrée à Londres et en Allemagne.
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